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FEU ROUGE : « Je vais me griller tout seul. »

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  La réputation de Paris Vache n’est plus à faire et s’est construite autour de scoops et d’interviews qualitatives de stars rares et mystérieuses. C’est pourtant cette fois vers un illustre inconnu que le magazine s’est tourné, « une grosse merde » comme il aime à se définir lui-même. FEU ROUGE est un énième nouveau rappeur et il sort son premier disque cet automne. Le quadragénaire grisonnant nous a reçu chez lui, en gueule de bois de rigueur, dans son petit appartement situé dans une ville dont il veut taire le nom par respect pour Orelsan à qui il ne tient pas à faire d’ombre. Rencontre avec un garçon au contact étrange et décontenançant. Le grand public ne vous connaît pas encore, comment pourriez-vous résumer votre parcours ? Parkour !  Parkour !! Parkour !!! ( il saute partout, sur le canapé puis sur la table de salon et celle de la cuisine et revient finalement se rasseoir ndlr ) Mais encore ? Désolé mais quand j’entends ce mot, j’deviens ouf mon gars. Tu connais The

La Tchoucrav’ : « Avec nous, le rock, c’est kilt ou double ! »

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  Cette matière culturelle surprise de première qualité est d'abord l’histoire d’une interview improbable : alors que toute la rédaction de PARIS VACHE était en congés pendant ce mois de juillet brûlant dans divers coins de la Normandie (pas de la France et encore du moins monde en raison du salaire dispensé à l’unique employé bénévole de l’entreprise encore seulement en plein essor), en passant un midi dans le bourg d’un village au nom presque joli comparé à son architecture (Giberville), l’équipe de votre bi-mensuel ou hebdomadaire ou bi-annuel préféré a été interpellée par ce qui ressemblait fortement au montage d’une scène bon marché sur la place du marché pendant le marché. C’est connu, la curiosité et l’instinct du journaliste sont sans pareils, à la limite de l’obsession, et il n’y pas d’heures sup' pour les braves, que du plaisir. C’est ainsi que nous nous sommes arrêtés et que nous avons pu découvrir que s’installait donc le groupe de rock le plus connu de la région gr

JUL : "Je jure que je suis francophone."

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  Cet homme à la capillarité décomplexée compose plus vite encore qu’il ne roule des joints ou en sccoter dans les rues de Marseille. Il vend des tonnes de disques, en fait vendre à ses amis quand il les regroupe (13'Organisé) et semble installé pour l’éternité sur le toit du rap français. Quelles sont les recettes de ce succès ? La musique seule ? Il doit bien y avoir autre chose… Paris Vache est allé percer le mystère de l’OVNI, chez lui, dans la cité phocéenne. C’est dans un bar à chicha qu’il nous accueille en plein après-midi ensoleillé. Le jeune homme de 32 ans seulement arbore ses plus beaux sourire et jogging en molleton Adidas aux couleurs bien connues de l’OM et se montre aussitôt très en verve. Wesh alors ! Bieng mon fraté ! T’es venu de Paname sérieusemeng ? Quel fada celui-là ! Pssst, Kévin ! Tu sers un pastaga au fada de Paname ! C’est moi qui régale ! Merci… Alors JUL, tout d’abord, je suis surpris qu’une telle célébrité locale et nationale me donne rendez-vous

Lewis Evans : "Ça dépend du taboulé"

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  Lewis Evans est une énigme : l’homme a évolué 1000 fois plus vite que son accent. Un nouvel album plus sensible et musical est d'ailleurs né de ces transformations physiques et psychologiques et sortira ce printemps pour faire rougir les tulipes. Nous sommes allés à la rencontre de ce personnage hot en couleurs, chez lui, sur la côte manchoise, où il vit depuis deux ans avec sa petite famille. On le connaissait sans filtre, loquace voire grande gueule, les lecteurs de PARIS VACHE ne devraient donc pas être déçus. Vous sentez-vous plutôt Anglais ou plutôt Français ? Je me sens Malgache. Je me sens comme un lémurien à l’âge adulte qui saute d’arbre en arbre en ouvrant grands les yeux sur le monde pour mieux bouffer la vie à pleines dents. Peut-on on dire que vous vous droguez à la vie ? Absolument ! Vous savez que j’ai un côté babos caché sous ma chemise ? ( Il se déboutonne et se met torse nu ). Vous voyez ? J’ai des dreads au niveau des poils de mon torse. Peut-on continue

Michel Drucker : "Macron doit fixer l’âge légal du départ à la retraite à 104 ans"

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  Michel Drucker semble constitué de granit. Il a connu l'ère glacière et le réchauffement climatique. N'est-il d'ailleurs pas souvent décrié pour son côté tiède ? Peu importe, l'animateur fait fi de ces remarques et continue de tracer sa route dans le PAF comme un seul homme. Interview rare d'une personnalité en perpétuel et infini recommencement. Vous êtes normand, comme PARIS VACHE. Quel lien entretenez-vous avec cette région ? Je suis de Vire oui. Mon père était médecin là-bas. C’est une ville absolument hideuse et sans intérêt mais les gens y tombent souvent malades avant de se suicider donc mon père a toujours eu que de quoi nous élever dans l’opulence. J’en ai gardé un certain goût de l’effort pour pouvoir m’offrir des hélicoptères. J’aime beaucoup la Normandie et j’y reviens avec grand plaisir à l’occasion d’inaugurations de salles de spectacle auxquelles on a donné mon nom. Sinon, non, je n'y mets pas les pieds, il ne faut pas exagérer non plus. Que

Franck Ribéry : « Je me repasse souvent des VHS du Bigdil. »

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  A 38 ans, la gueule cassée aux pieds magiques du football français continue de faire sensation sur la pelouse d’un petit club italien. Une longévité guidée et expliquée par un seul et maître mot : la passion et la rigueur. Lors de cette interview exceptionnelle qui s’est déroulée chez lui dans son salon marbré où des grands portraits peints de ses enfants côtoient les affiches de tous les films Les Tuche, c’est lui qui aura l’idée d’entrée de répondre en allemand aux questions de PARIS VACHE (« Je pense ptet ce s’ra mieux vu comment que le français ça se moque des fois »). En effet, aidé par une douzaine de professeurs et éducateurs, le natif de Boulogne a appris la langue de Goethe parfaitement et rapidement à son arrivée en 2007 dans le club de sa vie : le Bayern de Munich. Les propos qui suivent ont donc été traduits ensuite en français et à la lettre. Est-ce facile pour vous, qui êtes si expressif avec les pieds, de jouer au pays où l’on parle avec les mains ? Je n’ai pa

Dorothée : « Où sont passés les sauts d’eau sur la tête ? »

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  En un claquement de doigt, fin des années 90, Dorothée est passée du statut de baby-sitter la plus connue et idolâtrée de France à celui de parfaite anonyme. Elle ne se confie jamais aux médias d’habitude mais la démarche sincère et l’impartialité garantie de PARIS VACHE aura su la convaincre. Avec une franchise déconcertante que l’on ne soupçonnait pas, elle évoque tout dans cet entretien exclusif : la nostalgie, la vie en cours, les regrets, les espoirs, les projets… Chers grands enfants, bonne lecture ! En 1997, après dix années d’audiences exceptionnelles, vous avez décidé d’arrêter le Club Dorothée sur TF1. Pourquoi ? Il faut bien imaginer que nous (Ariane, Corbier, Jacky, Patrick) ne faisions que présenter le show. Au bout de dix ans, il était devenu vraiment trop frustrant de seulement lancer les programmes sans jamais les regarder. Nous avons donc arrêté pour voir enfin tous les épisodes de chaque dessin animé que nous avions ratés si l’on peut dire. On a rattrapé le